Revue de Presse #18 du Capitaine
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Revue de Presse #18 du Capitaine

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Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.

Rapport du GIEC : un troisième volet pour passer à l’action

Central électrique à Charbon

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié le troisième volet de son rapport sur les dérèglements du climat le 4 avril dernier. Comment atténuer le réchauffement climatique ? C’est la question fondamentale à laquelle cette dernière partie tente de répondre. Les experts du GIEC rappellent qu’il ne reste plus que 3 ans pour mettre en place de réelles politiques qui réduiraient drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. Ils révèlent au fil des pages les actions concrètes à initier le plus rapidement possible pour atteindre la neutralité carbone. Capitaine Carbone a résumé les principales mesures conseillées par le GIEC qui nous permettraient de limiter le réchauffement de la température moyenne mondiale en dessous des + 1,5° (voire+ 2°). Des actions de réduction sur tous les secteurs les plus polluants (Energie, Industrie, Transport, Agriculture, Bâtiment), mais aussi des pistes pour se servir de la compensation carbone et des innovations technologique (IT for green) à bon escient.

8 raisons de ne pas perdre espoir et d’agir pour le climat

Image de Guillaume de Germain sur Unsplash
Image de Guillaume de Germain sur Unsplash

L’ONU s’est également intéressé à la sortie de ce troisième volet du rapport du GIEC sous l’angle de l’espoir, avec 8 bonnes raisons de penser que nous sommes capables d’atteindre le zéro émission nette de gaz à effet de serre. L’article reprend ainsi des points positifs retenus par le GIEC, comme par exemple l’engagement croissant des citoyens pour la protection de l’environnement, les lois d’atténuation qui commencent à fleurir dans de nombreux pays, le développement de technologies moins émettrices de CO2, ou encore l’augmentation des projets de captation/séquestration du carbone. Des avancées significatives mais qui ne sont pas encore suffisantes, comme le rappelle cet article “Si les gouvernements du monde entier ne réévaluent pas leurs politiques énergétiques, les progrès accomplis ne suffiront pas à mettre notre planète à l’abri du danger.”

La compensation carbone: un boom et beaucoup de critiques

©GUNMANPHOTO/Shutterstock

La compensation carbone continue a suscité de nombreuses critiques chez les défenseurs du climat qui craignent des abus contre-productifs pour la planète. Il faut rappeler en premier lieu que la compensation carbone est une obligation légale pour certaines entreprises polluantes, mais qu’il peut aussi s’agir d’un acte “volontaire”. Malheureusement certaines sociétés voient dans la compensation carbone volontaire un moyen de se dédouaner de leur empreinte carbone, ils investissent alors massivement dans l’achat de crédits carbone qui servent ensuite à financer entre autres des projets de reboisement. Le marché de la compensation carbone devient un vrai business ce qui est une bonne chose en théorie (plus les projets sont rentables plus ils vont se développer), mais les actions financées ne sont pas forcément efficaces et contrôlées : “Planter des arbres déplace le problème: ils mettent des années à grandir, brûlent parfois (le problème de la Californie aujourd’hui), ne sont pas éternels, occupent des surfaces agricoles nécessaires pour nourrir 7,7 milliards d’humains… Certains projets – barrages, reforestation… – ont aussi affecté des communautés autochtones.” indique l’article de l’infodurable.fr. Comme le précise également le dernier rapport du GIEC, la compensation carbone est indispensable pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone, mais les entreprises doivent d’abord réduire leurs propres émissions : la compensation carbone volontaire doit venir en complément, seulement pour contrebalancer les émissions résiduelles

Le label Quartier Énergie Carbone pour l’écoquartier Monplaisir

Image de Guillaume de Germain sur Unsplash
Image de Guillaume de Germain sur Unsplash

La ville de Villefranche a reçu le label “Quartier Énergie Carbone” pour son nouvel écoquartier Monplaisir délivré par le Ministère de la transition écologique, dans le cadre d’un Appel à manifestation d’intérêt (AMI). Grâce aux efforts de la municipalité pour construire un quartier à l’empreinte carbone la plus faible possible, Villefranche s’est retrouvée parmi les 20 porteurs de projets sélectionnés pour obtenir ce label Quartier Energie Carbone. Cette reconnaissance s’accompagne d’un chèque de 10 000 € destiné à financer le test, pendant 6 mois, d’un outil de modélisation de l’empreinte carbone de l’écoquartier baptisé « UrbanPrint ». Cet outil va permettre à la commune de modéliser l’empreinte carbone de l’écoquartier en fonction du type d’aménagements privilégiés. Le logiciel va récolter un certain nombre de données, comme la qualité des immeubles, la gestion des eaux, des terres, des déchets, les choix de mobilités, etc, et pourra évaluer l’empreinte carbone en fonction de chaque scénario.

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