Revue de Presse #57 du Capitaine
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Revue de Presse #57 du Capitaine

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Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.

Hôtellerie : un nouvel outil pour calculer son empreinte carbone

Les hébergements et les restaurants en France représentent 13% des émissions de gaz à effet de serre du secteur touristique, selon l’Adem – © Pixabay

La solution bilan carbone de l’hospitalité et de la restauration baptisée Clorofil se popularise et encourage de plus en plus de professionnels du secteur à contribuer à la neutralité carbone. Au-delà de surfer sur l’actualité, cet outil développé par Majorian permet aux hôteliers et restaurateurs de mesurer, réduire et compenser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) à travers une méthodologie durable et adaptée comme le mentionne l’article : « Le service a été spécifiquement pensé pour les acteurs des cafés hôtels-restaurants (CHR), avec des facteurs de calculs adaptés et des questions directement ciblées sur cette activité, ce qui évite de faire perdre du temps aux entrepreneurs ». À ce jour, seules les entreprises de plus de 500 salariés en métropole et 250 en Outre-mer se doivent de mesurer leurs émissions de GES. Cette solution vient donc anticiper la législation à venir puisqu’en 2024, le nombre de salariés pour les entreprises concernées passe de 500 à 250. « Ça va forcément finir par arriver pour tout acteur de l’économie et pour tout acteur individuel aussi, on parle de plus en plus de compteur carbone individuel, on voit bien que ça va être l’enjeu des années à venir », commente Carole Pourchet, la directrice générale de Majorian. Rappelons que les hébergements et les restaurants en France représentent selon l’ADEME 13% des émissions de gaz à effet de serre du secteur touristique. Secteur qui figure parmi les plus polluants avec 11% des émissions mondiales de GES en 2018.

Empreinte carbone, concurrence démentielle : en quoi les clauses d’exclusivité pèsent sur les festivals ?

Des festivaliers lors du 32ème festival des Eurockéennes de Belfort à Sermamagny, dans l’est de la France, en juillet 2022. © Pexels / Pixabay

« Cultiver la rareté d’un artiste » au dépens de la planète ? C’est en tout cas ce que commence à dénoncer le monde la musique. Pour attirer du public, les programmateurs de festivals sont obligés de faire appel aux « tickets sellers » ces artistes vedettes qui, de par leur « aura artistique », attirent le public en masse. Pour que ce mécanisme fonctionne, il parait évident que l’artiste ne doit pas se produire dans les environs au cours de la même période. Les programmateurs doivent donc cultiver cette rareté de l’artiste en négociant un contrat d’exclusivité « pouvant s’étendre de deux à six mois, avant ou après le festival. Elles sont aussi déterminées en fonction de la géographie : elles t’interdisent de jouer dans des villes voisines, ou parfois même dans toute une région ! » indique Simo Cell, DJ de la scène française. Pour se produire, les artistes doivent donc parfois enchaîner les milliers de kilomètres en un temps record ce qui impacte fortement l’environnement. Pour Samuel Valensi, directeur de l’étude « DÉCARBONONS LA CULTURE ! » au sein du Shift Project, ces clauses sont à abolir si l’on souhaite que le domaine de la culture et plus précisément les festivals tiennent compte de l’Accord de Paris. 

Environnement : les entreprises de recyclage ont la cote

Souvent dans l’économie sociale et solidaire, les entreprises de recyclage allient les objectifs écologiques, économiques et solidaires. © 445693 / Pixabay

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », Antoine Lavoisier était-il un précurseur dans la lutte contre le gaspillage ? En-tout-cas, ce sont aujourd’hui les entreprises spécialisées dans le recyclage des matières premières qui ont le vent en poupe. Pour les professionnels appartenant au secteur du BPT, recycler ses déchets pourrait devenir de plus en plus rentable. Dans la Creuse à Saint-Fiel, Vivien Millet, gérant d’une entreprise de travaux, est adhérent à une nouvelle structure de recyclage : la SAS Reval 23 spécialisée dans le traitement des déchets industriels. Grâce à elle, il peut économiser jusqu’à 3500€ par an : « Chaque année, c’est un prix forfaitaire qui tourne autour de 1 500 euros et si je pars sur une autre plateforme, on va être autour de 4 000 à 5 000 euros, donc c’est une économie très importante pour nous. ».

Marseille veut lever localement 10 millions d’euros pour atteindre la neutralité carbone en 2030

Vue aérienne sur la basilique Notre Dame de la Garde, à Marseille. © Keopol / Pixabay

Nous vous en parlions fin avril dernier, Marseille fait partie des agglomérations ayant été retenues par la Commission européenne pour recevoir le label « 100 villes neutres en carbone en 2030 ». Cette conclusion n’était pourtant qu’une étape dans cette longue course à la neutralité carbone. Désormais, la cité phocéenne entend être sélectionnée par la Commission européenne pour faire partie des « 30 villes neutres en carbone en 2030 », et ainsi recevoir une aide technique et financière pour attendre cet objectif. Pour ce faire, la municipalité doit au plus vite présenter un « plan d’actions climatique » définissant avec clarté les efforts à fournir. En cours d’élaboration, ce plan climat devra être voté au printemps lors d’un conseil municipal avant d’être présenté à la Commission européenne. À bien noter que ce fonds accordé par l’Europe ne représentera qu’un « effet de levier » en apportant « un complément à hauteur de 50% sur un projet qu’on aura déjà réussi à financer » comme l’explique Fabien Perez, conseiller municipal délégué aux fonds européens, aux commandes du dossier. C’est pourquoi, en parallèle, le maire de la ville a annoncé en début d’année, la création d’un fonds de dotation alimenté par les partenaires privés et publics. L’objectif de ce fonds ? Créer une synergie entre tous les acteurs pour le bien commun. 

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