Revue de Presse #43 du Capitaine
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Revue de Presse #43 du Capitaine

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Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.

Les fuites des gazoducs Nord Stream, une catastrophe pour l’environnement ?

Depuis 3 jours en mer Baltique, surgissent d’innombrables quantités de méthane des gazoducs Nord Stream 1 & 2 reliant la Russie à l’Allemagne. Situées au large de l’île danoise de Bornholm et au sud de la Suède, quatre fuites dues à plusieurs explosions ont pour l’instant été détectées. En effet, l’hypothèse de défaillances accidentelles simultanées semble écartée et la piste du sabotage privilégiée. Concrètement, ces fuites provoquent d’importants bouillonnements à la surface de l’eau. Faut-il alors craindre de lourdes conséquences pour la faune et la flore maritimes ? A priori non. « Le méthane ne se dissout pas non plus dans l’eau, il n’y a donc heureusement rien à craindre », affirme à l’AFP le ministère de l’Environnement. Seules les espèces maritimes présentes à côté des explosions sont impactées. Sur le long terme en revanche, les conséquences seront dramatiques. Selon Libération et plusieurs experts en climatologie, les premiers calculs démontrent qu’au moins 200 000 tonnes de méthane, soit 6 millions de tonnes d’équivalent CO2 pourraient s’échapper de Nord Stream 2, l’équivalent des émissions annuelles de 1,4 million de voitures. Pour Greenpeace, le constat est plus alarmant. Au total, l’ONG estime que la quantité de gaz libérée par les deux gazoducs correspondrait à près de 30 millions de tonnes d’équivalent CO2 soit deux fois plus que le bilan carbone de l’Estonie.

Zéro émission : Easyjet mise tout sur la technologie et abandonne les compensations carbone

Le passage à l’A320 NEO constitue l’un des principaux leviers de décarbonation d’Easyjet – © PHIL NOBLE

Le 26 septembre dernier, la compagnie aérienne britannique présentait son « plan de vol » vers le zéro émission nette. Easyjet affine ainsi sa trajectoire de contribution à la neutralité carbone en délaissant les projets de compensation carbone volontaire pour se rattacher à des méthodes de réduction conformément aux directives énoncées par l’initiative Science Based Targets. Pour l’instant, la compagnie n’a pas communiqué sur le devenir des projets de compensation carbone en cours. Ce qui est plus sûr en revanche, c’est que les pistes d’amélioration de son bilan carbone reposeront sur le solutionnisme technologique. Selon la feuille de route « Net Zero » communiquée, Easyjet s’efforcera de faire voler des avions qui consommeront de moins en moins (comme l’A320 NEO d’Airbus) et continuera d’innover en mettant par exemple en place un système de capture directe du carbone dans l’air.

Une plateforme de pilotage carbone à destination des entreprises

© ClimateSeed.com
 

L’entreprise française ClimateSeed lance sa plateforme de mesure des émissions de gaz à effet de serre. Destiné aux entreprises, cet outil d’aide à la décision permet à toutes les entreprises de gérer leurs émissions en temps réel et de piloter, grâce à un tableau de bord dynamique, toutes actions de réduction quel qu’en soit le secteur d’activité. Lancé lors du salon Produrable, ce calculateur collaboratif s’adapte à toutes les tailles d’entreprise. En effet, il donne la possibilité à ses utilisateurs de collaborer entre départements et filiales d’un même groupe. Il peut également intégrer d’autres acteurs de la chaîne de valeur. Par exemple, les fournisseurs peuvent coopérer avec l’entreprise sur la mesure de l’empreinte carbone d’un bien ou service vendu. 

Pour compenser leur empreinte carbone, les Trans Musicales lancent une contribution environnementale

Le public comme les artistes seront invités à participer à la contribution environnementale © OUEST-FRANCE

Alors que la 44ème édition des rencontres Trans Musicales se dévoile, le festival rennais de musique actuelle a décidé de contribuer en faveur de l’environnement. Hors de question de déroger à l’essence même du projet artistique à savoir faire venir des artistes du monde entier. Non ! Cette année le festival mise sur une contribution (environnementale) de chacun de ses participants, qu’ils soient artistes, publics, mécènes, organisateurs, etc. Cette contribution peut prendre différentes formes. « Ça peut être 1 € lors de l’achat d’un billet, ne pas se faire rembourser son gobelet recyclé ou son reliquat de cashless. » explique Xavier Paillat, collaborateur de direction responsable du développement durable et de la solidarité au micro de Ouest-France. L’objectif à la fin est de récolter 60 000 €. « Cette somme correspond au calcul du bilan carbone du transport des artistes : 310 tonnes et de celui des publics : 430 tonnes, on l’a multiplié par 80 €, le prix de la tonne carbone. ». De leur côté, les Trans assurent régler un sixième de la note en investissant sur des projets d’énergie renouvelable via Énergie partagée, un mouvement coopératif citoyen.

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