Revue de presse #186 du Capitaine

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La déforestation massive serait l’une des causes de l’amplification des inondations qui ont fait des centaines de victimes en Indonésie. Selon les informations de l’AFP relayées par goodplanet.info, les experts et le gouvernement indonésien sont d’accord pour pointer la responsabilité de la déforestation qui a favorisé les crues soudaines et les glissements de terrain suite aux moussons et à une violente tempête tropicale. En effet, les forêts ont la faculté d’“absorber les précipitations et de stabiliser le sol grâce à leurs racines” et malheureusement l’Indonésie est l’un des pays du monde qui a le plus subi la disparition de ses forêts, en particulier à Sumatra. “En 2024, plus de 240.000 hectares de forêt primaire ont ainsi disparu, même si c’est un peu moins que l’année précédente, selon une analyse du projet Nusantara Atlas de la start-up de conservation The TreeMap.”

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Un amendement de la gauche, voté par les sénateurs contre l’avis du gouvernement, va muscler le dispositif de crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique. Les sénateurs ont voté dimanche dernier, lors de l’examen du projet de loi de finances de 2026, pour faire passer ce crédit d’impôt de 4.500 à 6.000 euros. Les Sages ont également voté pour la création d’un autre crédit d’impôt favorisant la gestion durable des haies de 2026 à 2028. Encore une fois, le gouvernement n’était pas favorable à cette idée.

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Image by Siggy Nowak from Pixabay.

D’ailleurs, en parallèle de ce vote au Sénat plutôt favorable à la création de haies par les agriculteurs, un autre projet de décret gouvernemental pourrait faciliter leur destruction. Contre-intuitivement, d’après le gouvernement, la simplification administrative pour être autorisé à détruire des haies serait un facteur de sauvegarde de ces haies bocagères. Toujours du point de vue du gouvernement, le fait d’alléger la réglementation permettrait que celle-ci soit mieux appliquée et davantage contrôlée. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) n’a pas été convaincu par cet argumentaire et a émis un avis défavorable à ce projet de décret. Le CNPN craint « une aggravation des destructions » et n’est pas non plus d’accord avec l’autre grande proposition du décret qui valorise la compensation : « toute destruction devra être accompagnée d’une replantation d’une haie d’un linéaire au moins égal, présentant à terme des fonctionnalités équivalentes à celles de la haie supprimée ». En effet le compte n’est pas bon, puisqu’une nouvelle haie mettrait un certain temps avant d’avoir la même utilité écologique qu’une haie plus ancienne. Ce décalage « entraînera pendant ce délai le déclin irréversible des espèces dépendant des haies détruites », déplore le CNPN.

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Direction Lille et son agglomération, pour découvrir la première édition de la “Circular Fashion Week” avec divers événements organisés toute cette semaine. Anthony Jaugeard, consultant en économie circulaire explique pourquoi cet évènement a été organisé : “On sent que le consommateur est totalement perdu entre l’envie de faire les choses bien et le fait d’être en permanence stimulé à consommer. L’objectif est de mettre en avant les solutions, les acteurs qui font une mode responsable et écologique. La couverture médiatique de la mode non responsable est immense en ce moment. Donc nous, on voulait montrer tout ce qu’on sait faire”. Au programme de la semaine, un défilé a eu lieu lundi dans un TGV Paris-Lille, un autre défilé de mode vintage s’est tenu mardi soir dans l’usine textile Lemahieu aux abords de Lille et un forum pour les professionnels s’est installé en fin de semaine.

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Photo du Jardin de pluie dans la cour de l’école Les Corallines ©Céline Patissier.

À Arradon, dans le golfe du Morbihan, c’est dans les pages de Ouest France qu’on trouve une autre belle initiative qui allie sensibilisation et projet concret. Les élèves de l’école Les Corallines ont inauguré leur premier « jardin de pluie » ce vendredi 28 novembre, fruit d’une semaine de travail menée avec l’ONG Bleu versant dans le cadre du programme Sous le bitume, l’Océan !. Tout est parti d’un constat partagé par la directrice et les élèves : en été, la classe surchauffait et la cour, entièrement bitumée, se transformait en véritable îlot de chaleur. Après une première réponse ponctuelle – l’installation d’un barnum par la mairie –, l’école s’est engagée dans une démarche plus globale d’adaptation au changement climatique. Accompagnés par deux architectes paysagistes de Bleu versant, les enfants ont imaginé des solutions pour désimperméabiliser la cour et mieux gérer l’eau de pluie. Guidés par une mascotte appelée « le géant bleu », ils ont multiplié les idées et conçu maquettes et dessins pour transformer l’espace. Un premier jardin de pluie a été réalisé collectivement. L’ONG prévoit de revenir en début d’année prochaine afin d’étudier l’ensemble des propositions et finaliser le projet d’aménagement.

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