Les CEE au service du secteur maritime – Entretien avec Gaëtan Vallet de la Coopération Maritime
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Les CEE au service du secteur maritime – Entretien avec Gaëtan Vallet de la Coopération Maritime

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Capitaine Carbone s’est plongé dans les actions de la Coopération maritime pour décarboner la filière pêche. Grâce à Gaëtan Vallet, chargé de projet pour cette association, nous allons explorer plus particulièrement le programme REMOVE, financé par le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), et qui va se prolonger jusqu’en 2027.

Bonjour Gaëtan, peux-tu nous parler de ton parcours et de ton rôle au sein de la Coopération Maritime ?

Bonjour Capitaine, je suis ingénieur agronome, diplômé d’AgroCampus Ouest à Rennes — une école qui s’appelle aujourd’hui l’Institut Agro Rennes-Angers. Durant mon cursus, je me suis spécialisé dans les sciences halieutiques, ce qui m’a permis de développer une expertise sur les ressources marines. Après mes études, j’ai travaillé pendant un an et demi à la Direction des pêches maritimes au sein de l’administration centrale, où je me suis occupé des aspects réglementaires et de la gestion des quotas de pêche entre les organisations de producteurs françaises. J’ai ensuite rejoint le Marine Stewardship Council (le label de pêche durable MSC), pour lequel j’ai mené des projets en Méditerranée pendant deux ans. Depuis maintenant quatre ans et demi, je travaille à la Coopération Maritime en tant que chargé de projet. Mon rôle a évolué avec le temps : je suis aujourd’hui coordinateur de projets, principalement autour de la décarbonation et de l’efficacité énergétique des navires de pêche. Mon travail consiste à accompagner les projets, tant sur le plan technique que financier. Je ne suis pas un expert technologique ou halieutique à proprement parler, mais plutôt un facilitateur : je fais le lien entre les acteurs, les experts, les structures, pour faire avancer les projets de développement durable dans la filière pêche.
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Peux-tu nous en dire plus sur les missions principales de la Coopération Maritime ?

Pour la petite histoire, la Coopération Maritime est une association loi 1901 qui existe depuis plus de 125 ans. Elle est née à la fin du XIXe siècle, dans un contexte de crise lorsqu’une grande pénurie de sardines en Bretagne Sud a fortement impacté la région. Pour faire face à cette situation, les pêcheurs ont commencé à se regrouper, à mutualiser leurs moyens et leurs ressources, donnant ainsi naissance au mouvement coopératif maritime. Aujourd’hui, la Coopération Maritime fédère une soixantaine de structures coopératives de pêche et de cultures marines, réparties sur l’ensemble du littoral métropolitain français (nous n’avons pas d’adhérents en Outre-mer). Notre cœur historique, ce sont les coopératives d’avitaillement, qui fournissent matériel et services aux marins-pêcheurs. Mais au fil du temps, le réseau s’est considérablement diversifié. Il regroupe désormais plusieurs grandes familles de coopératives : avitaillement, armement-gestion, banque, assurance-mutuelle et organisation de producteurs. Nous jouons un rôle central dans l’écosystème de la filière pêche, en tant que relais socio-économique et acteur majeur de l’économie sociale et solidaire. Nous ne représentons pas directement les pêcheurs, mais travaillons avec les dirigeant·e·s des coopératives, dont les pêcheurs sont eux-mêmes sociétaires et administrateurs. Notre mission est donc d’animer ce réseau, de favoriser les synergies, et d’accompagner le développement durable de la filière, en faisant le pont avec l’ensemble des acteurs du secteur.
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Avant d’aborder le projet REMOVE, peux-tu d’abord en expliquer la genèse à travers Amarree qui a été le premier projet financé par le dispositif CEE au sein de la Coopération Maritime ? 

Oui, bien sûr. Pour commencer, il faut rappeler que la Coopération Maritime, en tant que fédération, a pour mission de regrouper, représenter et valoriser l’action de ses coopératives adhérentes, aussi bien à Paris qu’à Bruxelles. En parallèle, nous menons des projets d’intérêt pour nos adhérents au sein des filières pêche et cultures marines. Parmi les 8 salariés, nous sommes 3 personnes au sein du pôle projet. Nos axes d’intervention sont variés : traitement et analyses des données socio-économiques des filières, gestion de la fin de vie des engins de pêche et conchylicoles, ou encore qualité de vie et conditions de travail au sein de notre réseau. Un exemple très concret : les filets abandonnés ou stockés dans les ports. Nous cherchons des solutions pour les collecter et les valoriser afin d’éviter qu’ils ne deviennent des déchets. Un autre volet fondamental concerne la décarbonation des navires de pêche. Nous nous engageons fortement sur cet enjeu central pour l’avenir de la filière. Dans ce cadre, nous considérons que l’efficacité énergétique constitue le premier levier à activer. Avant même d’envisager un changement d’énergie, il est essentiel de consommer moins et mieux. C’est dans cette logique que nous nous sommes engagés dans le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Le programme Amarree a été le tout premier projet d’accompagnement CEE pour la pêche (et au sein du secteur maritime). L’objectif principal d’Amarree était de développer des outils et des supports à destination des marins-pêcheurs, pour les aider à mieux gérer leur consommation de carburant. Le programme repose sur plusieurs piliers : L’information : nous avons lancé un Observatoire du carburant pêche, en partenariat avec 28 distributeurs (majoritairement des coopératives, mais aussi des acteurs privés), qui nous transmettent chaque mois leurs prix de vente moyens de gazole pêche. Cela nous permet de suivre les évolutions du prix du gazole à l’échelle nationale, avec un niveau de détail inédit en France, en plus de la constitution d’une base de données sur la consommation de carburant par type de navire. La pédagogie : nous avons développé des supports de formation pour les marins-pêcheurs. Initialement pensées en présentiel, ces formations ont dû être repensées en format e-learning en raison de la crise sanitaire. Finalement, c’était un mal pour un bien puisque ce format s’adapte beaucoup mieux au rythme et aux contraintes des marins, notamment lorsqu’ils sont à terre. Ce premier programme a jeté les bases d’une approche concrète et structurée des économies d’énergie dans la pêche, et a naturellement ouvert la voie à la mise en place du programme actuel REMOVE.
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Ces formations consistent en quoi exactement ?

Les formations que nous proposons visent à être aussi concrètes et utiles que possible pour les marins-pêcheurs. L’idée est de rappeler les bonnes pratiques du quotidien, souvent connues mais parfois oubliées, et de les replacer dans une logique d’économie de carburant et de réduction des émissions. On aborde par exemple des questions très pratiques : Comment optimiser la consommation à quai ? Comment régler la gîte et l’assiette du navire pour qu’il soit plus performant en mer ? En plus de ces rappels, les formations présentent aussi des dispositifs innovants qui peuvent être installés à bord pour améliorer l’efficacité énergétique. Là encore, on veille à rendre tout cela le plus pédagogique et concret possible, pour que les marins puissent rapidement s’approprier les solutions proposées.
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Ce projet Amarree a aussi permis de mettre en œuvre un outil de mesure des dépenses en carburant sur les bateaux, tu peux nous en dire plus sur cet axe ?

Oui, tout à fait. L’un des constats de départ du programme Amarree, c’est qu’il y a peu d’instruments sur les navires de pêche et surtout en matière de suivi de la consommation énergétique. Certains marins-pêcheurs allaient jusqu’à estimer leur consommation de carburant au bruit du moteur ou en vérifiant manuellement le niveau des cuves de gazole. On était donc très loin d’une gestion précise ou rationnelle. L’idée était de proposer un véritable outil intelligent qui aille au-delà des simples afficheurs que l’on trouve déjà chez certains motoristes. Nous avons conçu un dispositif qui remonte et affiche les données de consommation en temps réel, mais surtout qui les enregistre, les analyse et les interprète. C’est donc un outil d’aide à la décision qui vise à sensibiliser, responsabiliser et autonomiser les patrons pêcheurs dans la gestion de leur consommation de carburant. Grâce au programme Amarree, nous avons pu équiper 180 navires avec cet économètre entre 2020 et l’été 2022. Ce déploiement nous a donné la possibilité de certifier les gains énergétiques liés à l’usage de cet économètre : on observe au minimum 5 % d’économie de carburant, avec des résultats pouvant aller jusqu’à 25 % selon les pratiques du patron pêcheur. Cet équipement est maintenant reconnu dans le cadre des CEE : nous venons de publier une fiche d’opération standardisée, ce qui ouvre droit à une prime CEE pour les patrons qui souhaitent s’équiper. Comme pour « Ma prime rénov » dans le bâtiment, cela permet de financer jusqu’à 50 % du coût de l’outil, rendant son adoption bien plus accessible. On espère que cela encouragera un maximum de marins à franchir le pas et à devenir pleinement acteurs de leur consommation énergétique.
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Parlons maintenant de REMOVE, quels sont les objectifs de ce projet qui ne concerne pas que la Coopération Maritime ?

Le projet REMOVE s’inscrit dans une nouvelle logique imposée par l’État, qui supervise le dispositif des CEE. Jusqu’ici, il existait une multitude de petits programmes isolés, mais l’État nous a clairement fait savoir que c’était trop compliqué à gérer et qu’il fallait regrouper les forces autour de grandes initiatives structurantes. C’est ainsi qu’est né REMOVE, un projet d’une toute autre ampleur que ce que nous avions connu auparavant. Il regroupe 27 partenaires issus de trois grands secteurs : le ferroviaire, le fluvial et le maritime. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : le budget total est de 38,5 millions d’euros, soit près de dix fois plus que le budget sur le programme Amarree. Attention, ce montant est global – à la Coopération Maritime, nous n’en gérons qu’une petite partie, mais cela montre bien le changement d’échelle. Historiquement, REMOVE est né avec l’idée de favoriser le report modal, c’est-à-dire, inciter les transporteurs à délaisser la route pour privilégier des modes de transport plus sobres en énergie, comme le rail, le fleuve, ou le maritime. Sur le versant maritime, cela se traduit par la valorisation du cabotage. L’idée est simple : dans certains cas, transporter des marchandises par mer – entre Bordeaux et Brest par exemple – peut être plus économique et moins énergivore que le transport routier, même si cela prend un peu plus de temps. REMOVE ne se limite pas au report modal. Il intègre aussi un autre grand axe : le verdissement de la flotte, c’est-à-dire l’amélioration de l’efficacité énergétique des navires déjà en activité. Ce volet prolonge naturellement le travail amorcé avec Amarree : comment réduire la consommation de carburant, optimiser les trajets, moderniser les équipements. Donc REMOVE, c’est à la fois une extension des ambitions (plus de partenaires, plus de moyens, plus de secteurs), et une continuité dans les objectifs : accompagner la transition énergétique des mobilités, y compris maritimes.
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On va détailler un peu plus précisément le deuxième axe, celui de la décarbonation des transports maritimes, comment va se traduire concrètement le programme REMOVE pour la Coopération Maritime ?

Pour nous, c’est d’abord une continuité et un approfondissement du travail engagé avec le programme Amarree. Dans le cadre de REMOVE, nous allons refondre entièrement la plateforme amarree.fr, qui va devenir un véritable guichet central pour les armateurs qui souhaitent engager des actions concrètes d’économies d’énergie. Cette nouvelle version sera mise en ligne cet été 2025. Sur cette plateforme, on va retrouver tous les outils qu’on avait commencé à développer : l’observatoire des prix du carburant, l’accès aux formations en ligne, mais aussi des informations pratiques sur les primes CEE, notamment comment les mobiliser pour financer l’achat d’un économètre. Nous allons également ajouter une dimension beaucoup plus interactive, avec un catalogue de solutions concrètes, et surtout des éléments de projection économique. On veut vraiment que les marins-pêcheurs puissent se projeter dans un investissement, qu’ils puissent estimer un coût, un retour sur investissement, des économies potentielles. Parce que dans ce secteur, la décision se fait rarement sur la théorie : il faut du concret, du chiffré, du pragmatique. REMOVE, c’est aussi pour nous l’opportunité de renouer avec un maillon essentiel de la formation : les lycées maritimes. On avait un peu perdu ce lien ces dernières années, et on profite de ce programme pour remettre un pied dedans. L’idée, c’est de proposer des formats adaptés aux élèves, plus interactifs et pédagogiques, et notamment un serious game qu’on est en train de finaliser. On ne voulait pas leur faire un cours magistral de deux heures sur la consommation énergétique : avec ce jeu, on travaille sur des cas concrets, des choix de navigation, des réglages techniques… et on voit très vite que ça fonctionne. C’est souvent dès cette période de formation que se construisent des réflexes, et qu’on peut faire passer les bons messages, notamment sur l’intérêt d’une gestion fine de la propulsion, de maintenance du navire, etc. C’est un vrai levier de sensibilisation. Enfin, REMOVE, c’est aussi un cadre qui nous permet de travailler avec d’autres secteurs du maritime, ce qu’on ne faisait pas jusqu’ici. On était les premiers à entrer dans le dispositif CEE côté pêche, et aujourd’hui, d’autres nous ont rejoints : les pilotes maritimes, les manutentionnaires portuaires, les acteurs du transport à la voile… Ce qui est intéressant, c’est qu’au départ, chacun se demandait un peu ce qu’il faisait là, on se connaissait mal, on venait de milieux assez segmentés, et finalement on se rend compte qu’on partage beaucoup de problématiques communes. Et surtout qu’en travaillant ensemble, on peut construire des solutions plus robustes, mutualiser des outils, ce qui motive aussi des entreprises à nous proposer des solutions parce qu’il y a un marché potentiel plus large. Donc oui, REMOVE, c’est vraiment un changement d’échelle, mais aussi d’approche pour accélérer la décarbonation.
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Quels sont les freins que vous pouvez rencontrer dans cette mission de décarboner la pêche ?

On a la chance, dans le secteur de la pêche — et plus particulièrement dans la pêche artisanale — de travailler avec des armements qui sont souvent peu structurés, dans le sens où ce sont les patrons eux-mêmes qui gèrent leur outil de travail. Ils passent par des coopératives pour l’avitaillement, la comptabilité, les achats, et tout un tas d’autres services. Comme ce sont eux les premiers concernés, ils voient directement l’impact de chaque dépense ou économie et ils comprennent vite l’intérêt d’une démarche de décarbonation, si elle leur permet de consommer moins et donc de gagner plus. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de frein, mais on a au moins cette proximité qui facilite le dialogue. C’est sans doute un peu plus compliqué dans d’autres secteurs maritimes, où il y a plus de hiérarchie, plus de distance entre celui qui prend les décisions d’investissement et celui qui est à la manœuvre. Quand l’opérateur n’est pas le gestionnaire de l’entreprise, il peut y avoir plus de réticence, ou du moins une forme de détachement. Dans ces cas-là, il faut faire beaucoup plus de pédagogie, montrer les bénéfices à chaque maillon. Dans la pêche, notre rôle, en tant que Coopération Maritime, c’est justement d’articuler les enjeux de transition énergétique avec les réalités socio-économiques du terrain. On ne peut pas aller voir un pêcheur en lui disant simplement : « J’ai une super solution pour réduire ton empreinte carbone », sans être capable de lui dire précisément combien ça va lui coûter, et dans combien de temps il va rentabiliser son investissement. La question qu’il va poser, elle est simple : « D’accord, mais moi, je gagne quoi à la fin du mois ? » Et c’est une question parfaitement légitime. La décarbonation ne se fera que si elle est économiquement et socialement acceptable. Et puis il y a des contextes différents. Dans d’autres secteurs maritimes, les utilisateurs des outils de travail (navires ou manutentions portuaires) ont parfois un salaire qui ne dépend pas directement de leur consommation de carburant, la logique est forcément différente. Donc non, on ne peut pas appliquer les mêmes méthodes à tous les secteurs. Mais dans le cas de la pêche, on voit clairement que c’est possible, et même souhaitable, à condition d’être concret, transparent, et de toujours articuler la performance environnementale avec l’enjeu socio-économique. C’est là que nous sommes attendus. Pour terminer, r
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Revenons sur les CEE, quel rôle joue ce dispositif sur un projet comme REMOVE ?

Pour nous, en termes de gestion de projet, c’est une vraie opportunité d’avoir cette capacité financière pour développer des outils, tout en sachant que ça va durer dans le temps et que ça va même s’accélérer, notamment dans le secteur des transports. Les CEE ont à peine 20 ans et à la base c’est le bâtiment qui a capté la majorité des crédits. Ce qui est très bien puisque ce dispositif a permis d’accélérer la rénovation thermique en France. Mais quand on regarde de près certaines statistiques, on se rend compte de quelques décalages. Les CEE proviennent de financements privés, il s’agit d’une obligation pour les énergéticiens sur la base du principe pollueur-payeur. Par exemple, les obligations CEE sont calculées en fonction de la dépense énergétique par secteur. Or, le transport représente environ 44 % des obligations CEE. Et quand on regarde le financement CEE que récupère effectivement ce secteur pour se décarboner, on est à 2,7 %. Donc, on voit qu’il y a un gros déséquilibre entre ce que représente le transport en termes de dépenses énergétiques et ce qu’il capte réellement comme financements CEE pour sa transition écologique par rapport à d’autres secteurs. Ce n’est pas une question de faire concurrence au bâtiment, mais il y a clairement un rééquilibrage à penser et le transport maritime a toute sa place à prendre dans les CEE. Alors, évidemment, ça ne va pas résoudre tous les problèmes de la filière, mais c’est déjà un très bon levier. Il faut aussi connaître les limites du dispositif. On ne peut pas financer du matériel spécifique. Dans le cadre d’un programme comme Amarree puis REMOVE, on a pu financer les économètres, parce qu’ils étaient considérés comme des outils de collecte de données, mais on ne pouvait pas aller jusqu’à financer des investissements lourds à bord des navires. Tout ce qui est carburants alternatifs, comme les biocarburants par exemple, qui pourraient être très intéressants à terme pour la pêche, n’est pas finançable non plus via les CEE. Le dispositif est vraiment axé sur l’efficacité énergétique, l’information, la pédagogie, le conseil. C’est déjà un pas important, et pour nous, c’est une base solide sur laquelle construire.
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