Revue de presse #182 du Capitaine
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Revue de presse #182 du Capitaine

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Chaque vendredi, Capitaine Carbone sélectionne pour vous l’essentiel de l’actualité française et internationale autour des enjeux de la neutralité carbone et des questions climatiques.

Les Français majoritairement favorables aux mesures écologiques

Image by Henning Westerkamp from Pixabay.

Contrairement aux idées reçues, l’opinion publique en France est plutôt d’accord avec les mesures favorisant la transition écologique. Un sondage publié ce mardi 14 octobre par le Réseau Action Climat et intitulé La perception par les Français des enjeux et des mesures écologiques affirme que 75 % des personnes interrogées sont favorables au développement des énergies renouvelables (solaires et éoliennes). Même si, en fonction des sensibilités politiques, les chiffres varient un peu, globalement ces mesures concrètes sont majoritairement bien acceptées. Deux autres chiffres ressortent de ce sondage : 89 % des sondés adhèrent au déploiement de panneaux solaires sur bâtis, et ils sont 87 % à se déclarer favorables au maintien de l’objectif Zéro artificialisation nette.

Budget 2026 : le fonds vert encore amputé

Image by Silviu on the street from Pixabay.

Un sondage qui contraste avec les décisions politiques prises en ce moment. Le site Contexte.com s’est procuré le projet de loi de finances qui a été présenté mardi 14 octobre en Conseil des ministres, et il semblerait que le “fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires”, aussi appelé fonds vert, se soit largement fait sabrer. Sur Reporterre.net, qui relaie cette information, on apprend qu’en 2026, il sera doté de seulement 650 millions d’euros contre 1,5 milliard d’euros en 2025. Une division par 2,3, alors que si on remonte en 2024, la somme de 2,5 milliards d’euros par an jusqu’en 2027 devait alimenter ce fonds vert, qui finance, entre autres, “les projets d’adaptation au changement climatique, d’isolation des bâtiments publics, d’aménagement de pistes cyclables ou encore de recyclage des friches afin de densifier les constructions et d’éviter l’étalement urbain.”

L’agrivoltaïsme, “eldorado” rural ou “bulle” potentielle ?

Image par Andreas Troll de Pixabay.

Où en est-on de l’agrivoltaïsme en France ? L’article de Linfodurable.com fait le point sur l’agrivoltaïsme, qui représente l’un des leviers pour atteindre les objectifs de décarbonation du pays et qui est inscrit dans la loi d’accélération des énergies renouvelables depuis 2023. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis divergent ! Chercheur à l’Inrae de Montpellier, Christian Dupraz, initiateur du concept d’agrivoltaïsme, déplore que seulement 200 projets agrivoltaïques soient actifs en France, même si 2 000 projets sont en instruction à ce jour. Christian Dupraz assure que pourtant “300 000 hectares d’agrivoltaïsme, soit 1 % de la surface agricole utile française, suffiraient à produire autant d’électricité que nos 57 réacteurs nucléaires”. Si France Agrivoltaïsme dénonce “la lenteur d’instruction des dossiers”, entre 3 et 5 ans, un autre son de cloche, celui du Conseil national de la protection de la nature, trouve au contraire que le déploiement de l’agrivoltaïsme est “très rapide et non coordonné” et que ces projets ont des “impacts (…) sur la biodiversité”. De son côté, le vice-président des Prés Survoltés, Benoît Moquet, s’oppose à l’agrivoltaïsme en dénonçant des “nuisances visuelles” et des “puits de chaleur”.

Coraux : le premier point de bascule climatique est franchi

Image par Pexels de Pixabay.

De la terre à la mer, on plonge maintenant dans les fonds marins, avec une très mauvaise nouvelle donnée par la communauté scientifique en début de semaine : “les coraux d’eaux chaudes ont atteint leur point de bascule“. Les spécialistes qui ont écrit le Global Tipping Points Report, mené par l’Université d’Exeter, parlent d’un “dépérissement généralisé” des coraux. Et les conséquences sur les services écosystémiques associés – nourriture, tourisme, protection littorale – sont déjà visibles. “Nous ne pouvons plus parler des points de bascule comme d’un risque futur”, prévient Tim Lenton, chercheur à l’Université d’Exeter, et cet impact sur les coraux est une conséquence directe du réchauffement climatique. Les scientifiques alertent une nouvelle fois sur l’urgence de “ramener le réchauffement mondial aussi vite que possible sous la barre des 1,5 °C, et de réduire au maximum la durée du dépassement” afin de préserver les derniers récifs d’eaux chaudes.

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