Revue de Presse #176 du Capitaine

Image par Andreas Hoja de Pixabay.

Un entretien pour démarrer cette revue de presse, mené par linfodurable.fr avec Elouan Heurard, analyste biodiversité, qui décrypte comment la société de gestion Candriam développe une méthode d’analyse pour quantifier l’impact des entreprises sur la biodiversité. En résumé, quelle est la “dette biodiversité” des entreprises et quels sont les leviers pour leur permettre de réparer les dégâts. Elouan Heurard explique qu’il ne s’agit pas d’une “dette financière” au sens économique, mais plutôt d’une “traduction comptable” des impacts négatifs subis par la nature. L’objectif de ce calcul n’est pas seulement d’évaluer le coût de la restauration de la nature dégradée, mais aussi d’avoir un outil de pilotage pour les entreprises qui souhaiteraient évaluer en amont l’impact du développement d’une future activité sur la biodiversité, et d’éviter ainsi ces effets négatifs.

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Image par Jill Wellington de Pixabay.

On poursuit sur le sujet de la biodiversité, mais cette fois dans le rôle de la sauveuse de nos activités humaines. Exemple avec le domaine de Meursault en Côte-d’Or qui a compris qu’avoir une forêt à proximité de ses vignes était une bonne manière de les protéger contre le réchauffement climatique. «J’ai commencé dans les années 80 avec des vendanges en septembre et parfois fin octobre, et depuis l’an 2000, on est déjà à une dizaine de vendanges commencées en août », explique Stéphane Follin-Arbelet, directeur général du domaine, qui constate « tout l’impact du réchauffement climatique sur les vignes. » Pour s’adapter et éviter que son vin ne devienne imbuvable, il a mené plusieurs actions comme remettre des haies, cultiver en bio, mais aussi replacer une ripisylve au bord du cours d’eau qui borde ses vignes, avec 3000 espèces d’arbres replantées. « La proximité d’une bordure boisée a un impact jusqu’à 100 mètres de distance, en termes de biodiversité, de vie du sol ou de température » , précise Fabrice Desjours, qui a conçu la ripisylve de Meursault.

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Image par Tatiana S. de Pixabay.

L’été 2025 a battu des records de chaleur en France (et ailleurs), « un avant-goût de l’après » selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui s’exprimait lors de la présentation du bilan climatique de Météo-France, ce mardi 2 septembre. Cet été est le troisième plus chaud de l’histoire des mesures de Météo-France depuis 1900. On pourrait se dire que c’est un bug dans la matrice, mais non, cette chaleur excessive est visiblement en train de devenir la norme, puisqu’il s’agit du quatrième été consécutif très chaud. Selon Météo-France : « Alors qu’il était extrêmement rare au XXe siècle en France, le seuil des 40 °C est franchi tous les ans ces dernières années. »

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Image par Roy Buri de Pixabay.

On termine avec un article de bonpote.fr qui s’intéresse à l’une des recommandations du GIEC dans son dernier rapport : vivre sans voiture serait la meilleure contribution individuelle pour réduire les émissions de CO₂ mondiales. Pourquoi ? Parce qu’en 2023, les transports représentaient 15 % des émissions mondiales et que les deux tiers proviennent des véhicules routiers. Par conséquent, faire le choix d’une mobilité douce s’avère le levier qui aurait le plus d’impact : « Donner la priorité à la mobilité sans voiture, en privilégiant la marche et le vélo, et adopter la mobilité électrique pourrait permettre d’économiser 2 tCO2-eq », selon les travaux du GIEC. Bonpote.fr nuance tout de même cette affirmation globale, puisque vivre sans voiture n’est pas applicable pour tout le monde, surtout avec nos modes de vie actuels. Et surtout si vous conduisez très peu, mais que vous prenez l’avion souvent, évidemment ce n’est pas la voiture qui sera votre plus grande source d’émissions carbone individuelle !

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